La chambre parentale, c’était la première pièce avec laquelle la famille P. souhaitait commencer.
En effet, après analyse de leurs besoins et de leur façon de vivre, leur premier souhait était de se pouvoir se retrouver dans un cadre chaleureux à deux, sans se sentir submergés par le poids des souvenirs beaucoup trop présents dans la chambre.

On ne s’imagine pas à quel point il est épuisant d’aller se coucher dans le désordre, mais de s’y lever également. Commencer la journée avec la vision de sa chambre encombrée est extrêmement difficile moralement et physiquement:
passer à côté des objets qui ne sont pas à la bonne place avoir la pollution visuelle devoir déplacer des objets pour aller dans la garde-robe ou finir par entreposer le linge dans des mannes annexes pour éviter de tout bouger se demander à quel moment on va voir le courage de déplacer tout ça, de quelle façon s’y prendre et quoi faire une fois sortis de la chambre?

C’était également une pièce pour laquelle l’attachement n’était pas trop présent ; il leur semblait facile de trier rapidement ET surtout de prendre une décision quant au futur des objets.

Cela ne se voit pas sur la photo, mais la garde-robe a également été vidée et triée dans son entièreté. Inutile de vous dire combien ce désencombrement leur a fait du bien: gain de place facilité de déplacement vue dégagée espaces rangés et optimisés.
Cette pièce n’est pas la seule dans laquelle la famille P est intervenue mais c’est celle-ci qui leur a donné l’impulsion pour se motiver à poursuivre la méthode dans leur habitat.

C’est là tout l’objectif du home organizing et de mon métier : élaborer un plan d’actions qui aidera les femmes, les familles à réussir leur désencombrement, à leur faire comprendre les bienfaits de leur démarche et prendre conscience à quel point il est important de poursuivre, à son rythme, le travail jusqu’au bout!