La boite à souvenirs
Il n’y a pas si longtemps, un reportage télévisé sur le désencombrement a suscité pas mal de commentaires assez négatifs et j’aime toujours nuancer ce que je vois et ce que je lis.
Ce qui était reproché dans ce reportage était surtout le fait que la maison de l’accompagnatrice en désencombrement semblait trop vide, sans vie, épurée de bibelots et souvenirs.
Trier ne signifie pas « ne rien garder »
Il est indéniable que le désencombrement offre une véritable liberté : celle de se sentir mieux, allégé.e, d’avoir plus de temps et d’énergie et surtout de ne plus se sentir prisonnier de son habitat. C’est un outil incroyable et même s’il existe de nombreuses méthodes, il n’y a pas d’injonctions à suivre ces méthodes au pied de la lettre. L’idée principale, c’est d’être davantage en accord avec soi-même. Cela nécessite un tri, mais qui dit tri ne signifie pas minimalisme.
Or, on me demande souvent quoi faire avec des petits objets dont ne souhaite pas se séparer mais qui n’ont pas d’utilité, si ce n’est celle que de remémorer de bons moments ou des moments importants de nos vies.
Avec le désencombrement, on pense souvent qu’il va falloir se séparer de tout un tas de choses auxquelles nous sommes attaché.es.
Alors à mon tour de vous raconter une anecdote personnelle…
Longtemps, j’ai gardé tous ces petits souvenirs dans différents endroits de mon habitat. Au moment où j’ai rangé les pièces de mon intérieur, je ne savais pas trop quoi en faire ni où les placer. Il y clairement des objets dont je ne pouvais me détacher, tant ils représentaient un événement important mais il fallait que je leur trouve un rangement adéquat, conservés à l’abri comme des petits secrets.
Quelle solution ?
Je me suis donc mise à la recherche d’une boite, en l’occurrence ici d’une petite valise, qui permettrait de rassembler au même endroit et de façon ordonnée ce qui me tenait à cœur.
En aucun cas, désencombrer ne doit susciter chez vous un sentiment de regret ou de perte. C’est certainement le sentiment que Marie Kondo appelle « ressentir de la joie » lorsque vous touchez l’objet en question.
Régulièrement, j’ouvre cette valise à souvenirs parce qu’au-delà du désencombrement, j’aime aussi l’idée des objets souvenirs.
Cependant, il me semble important de se mettre des limites et l’idée de la valise à souvenirs doit respecter certaines règles. J’en ai donc élaboré une liste :
-La valise doit respecter certaines mesures et doit pouvoir être rangée dans une armoire. Pas de valise xxl de voyage ;
-On ne garde que les objets qui rappellent un bon souvenir ; Exit ce qui empêche d’avancer ou qui risque de nous plonger dans des souvenirs négatifs ;
-On ne crée qu’une seule valise à souvenirs, elle ne doit pas se multiplier ;
-La valise doit être ouverte quand vous en avez envie. Si elle reste fermée, il sera intéressant de se poser la question de cette valise.
Se préparer à trier son habitation nécessite une réflexion au préalable.
Posez-vous ces questions :
– Quel est mon objectif ?
– Qu’est-ce qui est important pour moi ici ? Si je ne devais garder que 50 objets, quels seraient-ils ?
– Dans quel espace ai-je envie de vivre ?
– Quels sont les achats irraisonnés, achetés dans la précipitation et dont je pourrais me passer sans difficultés ?
– Repérez tout de suite ce qui fera écho à votre émotivité et commencez au contraire par « du facile », ce qui vous procurera rapidement motivation et bien-être, ce qui vous donnera confiance pour la suite.
– Revenez à l’essentiel mais ne vous plongez pas dans la frustration sous le coup d’un tri compulsif.
Choisissez une jolie boîte et plongez-y vos souvenirs.
Vous voulez savoir à quoi ressemble la mienne ? La voici.


Vous aussi vous possédez des petits objets souvenirs que nous ne savez pas toujours où ranger ?
Sont-ils dispersés dans votre habitat ou les avez-vous rassemblés ? Dites-le en commentaire 😉
Stéphanie