De l’enseignement au désencombrement

Bienvenue sur mon blog !
Pour ce premier article, il me paraissait évident de passer par une présentation et une explication sur la façon dont j’ai envisagé ma reconversion.

Comment suis-je arrivée à aider les gens à désencombrer leur habitat ? Quelle formation ai-je suivi ? Quels sont les bienfaits de cette décision de changer de cap à 40 ans ?

Au commencement…

Je m’appelle Stéphanie et j’ai 40 ans. Je vis en Belgique, à Ghlin près de Mons. Je suis mariée et j’ai une adorable fille de 10 ans, Lisy.

Je suis enseignante en français et français langue étrangère de formation. J’ai donné cours à des élèves qui étaient entre la première et troisième année secondaire. Donner cours, c’est certainement à l’heure actuelle ce qui me manque le plus, j’adorais vraiment être au contact des jeunes. Malheureusement, l’enseignement, ce n’est pas que ça… et c’est encore plus vrai aujourd’hui !

J’ai toujours pensé qu’il serait intéressant d’avoir une solution de secours. Je n’aime pas vraiment la sensation de me sentir enfermée, au propre comme au figuré d’ailleurs.

J’ai laissé l’idée de trouver une voie de reconversion dans un coin de ma tête, parce que ma fille venait de naitre, que ce n’était pas ma priorité et que je n’en ressentais pas le besoin. Cependant, semer des graines laisse toujours une porte entrouverte et les événements de la vie viennent parfois vous bousculer à un point tel que la pousser un peu ranime l’envie et les possibilités.

Ce qui est intéressant aussi, c’est de savoir que depuis mon plus jeune âge, j’étais une personne très conservatrice. Vous doutez ? En voici quelques exemples…
– Cartes postales, des cadeaux, des cartes d’anniversaire qui remontent aux primaires, même parfois avant…
– Vêtements que je mettais lorsque j’avais 15 ans, en excellent état, un peu démodés mais surtout trop petits !
– Anciennes cartes d’entée d’Eurodisney, des cabines téléphoniques disparues, les pin’s, ou d’autres objets un peu « vintage ».
– J’ai pensé à un moment que la quantité faisait la qualité, alors j’ai accumulé un nombre impressionnant de manuels de cours, de livres (que j’ai lus tout de même !).

Bref, vous l’aurez compris, jeter ou alléger n’a jamais fait partie de mon vocabulaire avant un bon nombre d’années.

désencombrement reconversion professionnelle

Alors que s’est-il passé ? On « grandit », on évolue, on fait des choix et on se prend la réalité dans la figure. Accumuler des objets m’a empêchée d’avancer, d’avoir les idées claires, de prendre des décisions et de mettre mon énergie au bon endroit.

Lorsque je m’en suis rendu compte, tout est allé très vite.
De manière générale, au quotidien, je mettais déjà en place toute une série de « petits » trucs pour m’aider dans l’organisation de la maison. J’essayais de gagner en temps et en énergie. Force est de constater la satisfaction et la plénitude ressenties lorsqu’une nouvelle habitude pratique se mettait en place.

Et puis, j’ai découvert les vidéos d’Elodie Wéry.

reconversion professionnelle désencombrement

La machine est en route

Elodie Wéry, c’est la « papesse » du home organising. Bien avant le succès de Marie Kondo, elle officie déjà en Belgique, en France et en Suisse.

Nous sommes en décembre 2019 et je scrute son site internet à l’affut de ses formations. C’est un budget, mais si elle tient parole, ce n’est pas si cher payé pour gagner en confort de vie. Point non négligeable, il faudra que la formation tombe pendant les congés scolaires. Ce sera donc pour le mois d’août. Les 8 mois s’annoncent être une éternité.

Je choisis la plus complète, celle qui s’intitule « Je change de vie, je deviens home organiser ». Tout un programme.

La suite, vous vous en souvenez…nous serons tous confinés, pendant de longs mois, par obligation, par sécurité et/ou par peur (pour soi et les autres).

Elodie annule ses formations en présentiel mais rebondit très vite. Elle en propose une à distance, à partir d’avril. Je saute sur l’occasion car je sens que c’est l’opportunité à saisir. Ce sera d’ailleurs la dernière fois qu’elle la donnera.

Je pourrais écrire un article complet pour vous expliquer à quel point cette formation a changé ma vie, ma perception des choses et le regard que j’avais sur moi-même. Nous avons ri, discuté, réfléchit et encore pleuré.

Ça a été un déclic et une véritable prise de conscience. J’avais longtemps vécu dans le déni et un véritable travail sur moi et ma maison commençait. On ne se « débarrasse » pas comme ça d’une décennie d’objets accumulés.

Formation en avril, départ de l’école en septembre

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Je ne l’avais pas prévu. C’est arrivé lors d’une discussion dans le bureau de ma directrice, un vendredi.

J’ai eu le week-end pour y réfléchir et j’ai décidé de quitter temporairement mon poste d’enseignante pour « tenter le coup », pour éviter un jour d’avoir des regrets et parce que l’on n’a qu’une vie finalement…

En une semaine, après le retour de l’herpès (de stress), d’un léger accident de voiture, de douleurs au dos et de combats avec mes intestins (désolé, rien n’est glamour dans cette énumération), j’ai annoncé mon départ à mes tous nouveaux élèves, mes collègues, mes amis, non sans appréhension. Je n’ai rien préparé, je ne sais pas comment tourne une entreprise, je ne sais même pas réellement de quelle façon je vais m’y prendre.

Je ne me suis pas lancée tout de suite dans l’aventure, loin de là. Devenir entrepreneure, c’est un chemin rempli de doutes, de peurs, de grandes motivations qui retombent parfois comme un soufflet.

La suite ? C’est avec plaisir que vous retrouverez plus en détails mon histoire, mes déboires, mes victoires et mes espoirs dans un tout prochain article. 

Une reconversion, vous y avez déjà pensé ? Vous avez sauté le pas ? Qu’est-ce qui vous a motivé ? Ou au contraire, qu’est-ce qui vous empêche de le faire ?

Stéphanie

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